GUIDE SUR LA SECURITE DANS LES CHANTIERS DU BATIMENT
SOMMAIRE
INTRODUCTIONFICHE 1 : INSTALLATION DES CHANTIERS ET SIGNALISATION
FICHE 2 : LES TRAVAUX DE DEMOLITION
FICHE 3 : LES TRAVAUX DE TERRASSEMENT
FICHE 4 : ETAIEMENTS ET ECHAFAUDAGES
FICHE 5 : PREVENTION DES CHUTES DE HAUTEUR
FICHES 6 : APPAREILS DE LEVAGE ET DE MANUTENTION
Introduction
Le secteur bâtiment est un secteur à haut risque. Il se classe parmi les plus dangereux par le nombre et la gravité des accidents. En effet, le risque d’accident est omniprésent dans les chantiers. Il est lié aux travaux sur les chantiers quelque soient leur nature et leur dimension. Cependant, les plus courants et les plus dangereux sont causés par les travaux de terrassement, les travaux de démolition, les échafaudages et les appareils de levage et de manutention
Ces accidents engendrent des coûts socio-économiques très élevés et des conséquences néfastes aussi bien pour l’individu que pour la collectivité en causant d’importants dégâts matériels et de vies humaines.
Ceci est d’autant vrai que compte tenu des nouveaux enjeux de l’entreprise en termes de dynamique de production et de compétitivité, la sécurité et la prévention des accidents de travail constituent par excellence un indicateur de performance et un passage obligé vers la qualité totale. Elle met sur le même pied d’égalité le progrès économique, la sécurité des vies humaines, ainsi que la sauvegarde et la pérennité des édifices.
Pour réduire au maximum le taux de risque dans les chantiers de construction ; les professionnels et les opérateurs du secteur bâtiment sont appelés à déployer des efforts considérables en matière de prévention contre les risques d’une part, et à accorder un très grand intérêt à la sécurité dans les chantiers de construction d’autre part.
De même, le rôle et la responsabilité qui incombent aux Administrations intervenants dans le secteur est de veiller au respect des normes de sécurité d’une part, et de sensibiliser les entreprises et autres opérateurs à mettre en place dans les lieux de travail toutes les dispositions de sécurité nécessaires.
La Direction des Equipements Publics en tant qu’opérateurs publics dans le secteur des constructions publiques, dans le cadre de sa vision globale de la mise en œuvre d’une politique préventive de risques professionnelles, accorde une importance capitale à la sécurité dans les chantiers de construction. C’est dans cette optique que s’insère l’élaboration du présent guide en tant qu’outil contribuant à la sensibilisation de tous les intervenants dans l’acte de bâtir à l’anticipation et la prévention contre les risque d’accidents dans les chantiers.
Conçu sous forme de fiches, ce guide relate les différents risques pouvant survenir dans un chantier ainsi que les dispositions et mesures de sécurité à mettre en œuvre aussi bien par l’Administration que par les entreprises et les autres intervenants. Il aborde :
• D’abord, les avantages d’une installation de chantier et d’une signalisation réaliser selon les normes de sécurité requises ;
• En suite, les risques inhérents aux travaux de démolition et de terrassement, les dangers liés aux étaiements, échafaudages, appareils de levage et de manutention et les chutes de hauteurs ainsi que les mesures et dispositions à mettre en place pour les éviter.
Fiche 1 : Installation des chantiers et signalisation
L’installation d’un chantier constitue la phase la plus importante de la réalisation d’un projet de construction. Son exécution dans les normes de sécurité requises contribue considérablement à la prévention contre les accidents, à l’amélioration du niveau de la sécurité et à la diminution de la probabilité d’occurrence d’un événement regrettable. La réussite d’une installation de chantier est conditionnée par l’élaboration et la mise en œuvre : d’un plan général d’installation et d’un plan d’hygiène et de sécurité ainsi que d’une mise en place d’une signalisation appropriée.
Phase Eléments à contrôler et précautions à prendre
Plan général d’installation qui doit prévoir :
Des locaux sociaux, bureaux et ateliers pour le personnel ;
Des aires d’installation du matériel ;
Des aires de stockage des matériaux ;
Des réseaux VRD et divers branchements nécessaires pour la bonne marche des travaux (eau, électricité, assainissement, téléphone) ;
Une bonne répartition des espaces disponibles du terrain en précisant :
le terrain à bâtir et les divers aménagements nécessaires à la sécurité du chantier.
l’emplacement des grues avec l’emprise côté de la voie et le tracé de l’air de balayage.
l’emplacement et la disposition en plan des postes de fabrication de béton : bétonnière, parc à granulats, silos à liants avec indication des surfaces occupées.
l’emplacement de l’ensemble des postes de travail fixes :
l’emplacement du poste de ferraillage, coffrage, préfabrication, entretien du matériel et d’outillage.
Plan d’hygiène et de sécurité (P-H-S) :
En matière d’hygiène et de sécurité des travailleurs, un document sur les moyens et les dispositions doit être remis lors de l’installation. Les éléments suivants doivent être précisés :
Eau potable,
Sanitaires,
Infirmerie,
Conditions de baraquement.
Cantines éventuellement.
De même, les équipements de sécurité (casques, ceinture, bottes, lunettes, habillement, gants, masques, etc.) doivent être assurés.
Signalisation de chantier :
La signalisation des chantiers comprend :
le panneau d’identification du chantier avec emplacement convenable.
Signalisation des accès avec la séparation entre les réservés pour le matériel et ceux réservés au personnel du chantier.
Signalisation des circulations ;
Signalisation et marquage des produits nocifs.
Exiger les différents signaux d’avertissement et d’interdiction dans le chantier.
Panneaux signalétiques pour les différentes manœuvres du chantier et leurs emplacements adéquats.
Dispositions particulières :
Clôture du chantier.
Gardiennage du chantier.
Fiche 2 : Les travaux de démolition
Les travaux de démolition peuvent présentent des dangers aussi bien pour les travailleurs que pour le public et les constructions avoisinantes.
Parmi les risques que les démolitions présentent on relève :
• Les chutes de personnes et de matériaux ;
• Les dangers relatifs aux engins et matériel de démolitions ;
• Les chutes de personnes et des matériaux.
Par conséquent, des précautions, méthodes et procédures appropriées doivent être étudiées et mises en œuvre.
D’abord, avant de commencer les travaux de démolition, une étude préliminaire et un diagnostic préalable précis et complet doivent être entrepris en vue d'identifier et de cerner tous les problèmes éventuels.
Ensuite, procéder au choix de mode et méthodes de démolitions à envisager.
En enfin, réaliser un recensement exhaustif des risques éventuels qui peuvent surgir lors des travaux de démolitions.
Phase Eléments à contrôler et précautions à prendre
Etude préliminaire et diagnostic :
Recueil des informations relatives aux caractéristiques structurelles de l’ouvrage (métal, bois, béton armé, etc.).
Vérification de la stabilité et de la résistance de chacune des parties à démolir.
Examen de l’état de vétusté de chaque élément ou partie d’élément.
Examen de l’état de conservation des différentes installations.
Examen de l’état des mitoyennetés : Accès, moyens d’évacuation, etc.
Choix des modes et méthodes de démolition :
Abattage élément par élément avec moyens manuels ou peu mécanisés en sens inverse de la construction ou la méthode combinée.
Ces accidents engendrent des coûts socio-économiques très élevés et des conséquences néfastes aussi bien pour l’individu que pour la collectivité en causant d’importants dégâts matériels et de vies humaines.
Ceci est d’autant vrai que compte tenu des nouveaux enjeux de l’entreprise en termes de dynamique de production et de compétitivité, la sécurité et la prévention des accidents de travail constituent par excellence un indicateur de performance et un passage obligé vers la qualité totale. Elle met sur le même pied d’égalité le progrès économique, la sécurité des vies humaines, ainsi que la sauvegarde et la pérennité des édifices.
Pour réduire au maximum le taux de risque dans les chantiers de construction ; les professionnels et les opérateurs du secteur bâtiment sont appelés à déployer des efforts considérables en matière de prévention contre les risques d’une part, et à accorder un très grand intérêt à la sécurité dans les chantiers de construction d’autre part.
De même, le rôle et la responsabilité qui incombent aux Administrations intervenants dans le secteur est de veiller au respect des normes de sécurité d’une part, et de sensibiliser les entreprises et autres opérateurs à mettre en place dans les lieux de travail toutes les dispositions de sécurité nécessaires.
La Direction des Equipements Publics en tant qu’opérateurs publics dans le secteur des constructions publiques, dans le cadre de sa vision globale de la mise en œuvre d’une politique préventive de risques professionnelles, accorde une importance capitale à la sécurité dans les chantiers de construction. C’est dans cette optique que s’insère l’élaboration du présent guide en tant qu’outil contribuant à la sensibilisation de tous les intervenants dans l’acte de bâtir à l’anticipation et la prévention contre les risque d’accidents dans les chantiers.
Conçu sous forme de fiches, ce guide relate les différents risques pouvant survenir dans un chantier ainsi que les dispositions et mesures de sécurité à mettre en œuvre aussi bien par l’Administration que par les entreprises et les autres intervenants. Il aborde :
• D’abord, les avantages d’une installation de chantier et d’une signalisation réaliser selon les normes de sécurité requises ;
• En suite, les risques inhérents aux travaux de démolition et de terrassement, les dangers liés aux étaiements, échafaudages, appareils de levage et de manutention et les chutes de hauteurs ainsi que les mesures et dispositions à mettre en place pour les éviter.
Fiche 1 : Installation des chantiers et signalisation
L’installation d’un chantier constitue la phase la plus importante de la réalisation d’un projet de construction. Son exécution dans les normes de sécurité requises contribue considérablement à la prévention contre les accidents, à l’amélioration du niveau de la sécurité et à la diminution de la probabilité d’occurrence d’un événement regrettable. La réussite d’une installation de chantier est conditionnée par l’élaboration et la mise en œuvre : d’un plan général d’installation et d’un plan d’hygiène et de sécurité ainsi que d’une mise en place d’une signalisation appropriée.
Phase Eléments à contrôler et précautions à prendre
Plan général d’installation qui doit prévoir :
Des locaux sociaux, bureaux et ateliers pour le personnel ;
Des aires d’installation du matériel ;
Des aires de stockage des matériaux ;
Des réseaux VRD et divers branchements nécessaires pour la bonne marche des travaux (eau, électricité, assainissement, téléphone) ;
Une bonne répartition des espaces disponibles du terrain en précisant :
le terrain à bâtir et les divers aménagements nécessaires à la sécurité du chantier.
l’emplacement des grues avec l’emprise côté de la voie et le tracé de l’air de balayage.
l’emplacement et la disposition en plan des postes de fabrication de béton : bétonnière, parc à granulats, silos à liants avec indication des surfaces occupées.
l’emplacement de l’ensemble des postes de travail fixes :
l’emplacement du poste de ferraillage, coffrage, préfabrication, entretien du matériel et d’outillage.
Plan d’hygiène et de sécurité (P-H-S) :
En matière d’hygiène et de sécurité des travailleurs, un document sur les moyens et les dispositions doit être remis lors de l’installation. Les éléments suivants doivent être précisés :
Eau potable,
Sanitaires,
Infirmerie,
Conditions de baraquement.
Cantines éventuellement.
De même, les équipements de sécurité (casques, ceinture, bottes, lunettes, habillement, gants, masques, etc.) doivent être assurés.
Signalisation de chantier :
La signalisation des chantiers comprend :
le panneau d’identification du chantier avec emplacement convenable.
Signalisation des accès avec la séparation entre les réservés pour le matériel et ceux réservés au personnel du chantier.
Signalisation des circulations ;
Signalisation et marquage des produits nocifs.
Exiger les différents signaux d’avertissement et d’interdiction dans le chantier.
Panneaux signalétiques pour les différentes manœuvres du chantier et leurs emplacements adéquats.
Dispositions particulières :
Clôture du chantier.
Gardiennage du chantier.
Fiche 2 : Les travaux de démolition
Les travaux de démolition peuvent présentent des dangers aussi bien pour les travailleurs que pour le public et les constructions avoisinantes.
Parmi les risques que les démolitions présentent on relève :
• Les chutes de personnes et de matériaux ;
• Les dangers relatifs aux engins et matériel de démolitions ;
• Les chutes de personnes et des matériaux.
Par conséquent, des précautions, méthodes et procédures appropriées doivent être étudiées et mises en œuvre.
D’abord, avant de commencer les travaux de démolition, une étude préliminaire et un diagnostic préalable précis et complet doivent être entrepris en vue d'identifier et de cerner tous les problèmes éventuels.
Ensuite, procéder au choix de mode et méthodes de démolitions à envisager.
En enfin, réaliser un recensement exhaustif des risques éventuels qui peuvent surgir lors des travaux de démolitions.
Phase Eléments à contrôler et précautions à prendre
Etude préliminaire et diagnostic :
Recueil des informations relatives aux caractéristiques structurelles de l’ouvrage (métal, bois, béton armé, etc.).
Vérification de la stabilité et de la résistance de chacune des parties à démolir.
Examen de l’état de vétusté de chaque élément ou partie d’élément.
Examen de l’état de conservation des différentes installations.
Examen de l’état des mitoyennetés : Accès, moyens d’évacuation, etc.
Choix des modes et méthodes de démolition :
Abattage élément par élément avec moyens manuels ou peu mécanisés en sens inverse de la construction ou la méthode combinée.
Recensement des risques éventuels (à observer lors du diagnostic) :
Pourriture à cause de l’humidité (dans les structures en bois).
Ecroulement dans les structures en général à cause d’une variation de stabilité initiale ou par la corrosion d’éléments métalliques.
Basculement d’éléments qui avant leur effondrement d’éléments verticaux trop haut sans étaiement horizontal.
Chute de hauteur des personnes (travaux en toiture, à travers les ouvertures d’évacuation des gravats sur les ouvertures sans protection, travaux sur les pans verticaux.
Chute de décombres.
Effondrement non contrôlés des parties de bâtiments en démolition ou des bâtiments mitoyens.
Dangers inhérents au matériel de démolition dans chaque technique spécifique.
Mise en place des mesures préventives nécessaires :
Exigence des mesures de protection individuelle spécifique consistant en la généralisation du port :
Du casque de sécurité.
Des chaussures de sécurité avec semelles renforcées.
De la ceinture de sécurité arrimée à un point solide d’ancrage en cas de manque de protection collective.
Des gants de cuire en toile, en cas où l’on est appelé à travailler avec des ciseaux pointus à retirer des matériaux de démolition, etc.
De la combinaison de travail éventuellement bien ajustée qui parfois peut être complétée par des guêtres en cuir.
Exigence des mesures de protection individuelle collective
Réception des étaiements et des échafaudages
Vérification et réception des étaiements nécessaires capables d’assurer la sécurité des travailleurs et celle des bâtiments ou ouvrages mitoyens ou à conserver :
Vérification et réception des échafaudages.
Evacuation des décombres
Examen des mesures et moyens à utiliser pour l’évacuation des décombres.
Sélection des matériaux réutilisables.
Démantèlement des équipements et installations existants.
Ecroulement dans les structures en général à cause d’une variation de stabilité initiale ou par la corrosion d’éléments métalliques.
Basculement d’éléments qui avant leur effondrement d’éléments verticaux trop haut sans étaiement horizontal.
Chute de hauteur des personnes (travaux en toiture, à travers les ouvertures d’évacuation des gravats sur les ouvertures sans protection, travaux sur les pans verticaux.
Chute de décombres.
Effondrement non contrôlés des parties de bâtiments en démolition ou des bâtiments mitoyens.
Dangers inhérents au matériel de démolition dans chaque technique spécifique.
Mise en place des mesures préventives nécessaires :
Exigence des mesures de protection individuelle spécifique consistant en la généralisation du port :
Du casque de sécurité.
Des chaussures de sécurité avec semelles renforcées.
De la ceinture de sécurité arrimée à un point solide d’ancrage en cas de manque de protection collective.
Des gants de cuire en toile, en cas où l’on est appelé à travailler avec des ciseaux pointus à retirer des matériaux de démolition, etc.
De la combinaison de travail éventuellement bien ajustée qui parfois peut être complétée par des guêtres en cuir.
Exigence des mesures de protection individuelle collective
Réception des étaiements et des échafaudages
Vérification et réception des étaiements nécessaires capables d’assurer la sécurité des travailleurs et celle des bâtiments ou ouvrages mitoyens ou à conserver :
Vérification et réception des échafaudages.
Evacuation des décombres
Examen des mesures et moyens à utiliser pour l’évacuation des décombres.
Sélection des matériaux réutilisables.
Démantèlement des équipements et installations existants.
Surveillance des travaux et qualification du personnel :
Lorsque le nombre d’ouvriers sur un chantier de démolition est élevé, l'emploi de chefs d'équipes affectés exclusivement à la surveillance des travaux est obligatoire.
Il y aura au moins un chef d'équipe par 10 ouvriers sauf dans le cas où l'exécution des travaux exige l'unité de commandement des ouvriers employés dans une seule et même manœuvre.
Le personnel chargé des travaux de démolition doit être qualifié et spécialisé pour ce type de travaux.
Aucun ouvrier ne doit être chargé d'un travail de démolition pour lequel il ne serait pas qualifié et qui serait de nature à lui courir un risque anormal
Dispositions particulières
Abattage des murs :
Les murs à abattre ne doivent être attaqués ni par affouillement des terres, ni par sapement. Ils doivent être démolis étage par étage, en descendant.
Les murs à abattre doivent être préalablement débarrassés de toutes les pièces de bois ou de fer en saillie si ces pièces ne sont pas scellées ou si, quoique scellées, elles sont en saillie de plus de 2 mètres sur le mur à abattre.
La démolition de murs par sapement est interdite.
Les ouvriers ne peuvent travailler à des hauteurs différentes que si des précautions sont prises pour assurer la sécurité de ceux qui sont occupés dans les plans inférieurs.
Démolition des constructions de grande hauteur (cheminées, clochers, etc.) :
Lorsque des ouvriers démolisseurs ont à opérer à plus de 10 mètres du sol, sur un mur contre lequel n'existe de plancher que d'un seul côté, il doit être établi sur l'autre face un échafaudage de garantie, un auvent ou un autre dispositif équivalent s'opposant efficacement à toute chute d'ouvrier sur le sol.
Dans le cas d'un mur à démolir d'une hauteur de plus de 6 mètres et ne comportant de plancher d'aucun côté, il devra être établi sur l'une des faces du mur un dispositif de sécurité s'opposant efficacement à toute chute d'ouvrier sur le sol.
Pour la démolition à la main d'une construction isolée et élevée telle que cheminée d'usine ou clocher, on doit établir un échafaudage solide.
Les constructions voisines dont l'équilibre pourrait être compromis devront être préalablement inspectées et consolidées.
Pour le cas des bâtiments spéciaux tels que les hôpitaux des mesures particulières doivent être prises.
Il y aura au moins un chef d'équipe par 10 ouvriers sauf dans le cas où l'exécution des travaux exige l'unité de commandement des ouvriers employés dans une seule et même manœuvre.
Le personnel chargé des travaux de démolition doit être qualifié et spécialisé pour ce type de travaux.
Aucun ouvrier ne doit être chargé d'un travail de démolition pour lequel il ne serait pas qualifié et qui serait de nature à lui courir un risque anormal
Dispositions particulières
Abattage des murs :
Les murs à abattre ne doivent être attaqués ni par affouillement des terres, ni par sapement. Ils doivent être démolis étage par étage, en descendant.
Les murs à abattre doivent être préalablement débarrassés de toutes les pièces de bois ou de fer en saillie si ces pièces ne sont pas scellées ou si, quoique scellées, elles sont en saillie de plus de 2 mètres sur le mur à abattre.
La démolition de murs par sapement est interdite.
Les ouvriers ne peuvent travailler à des hauteurs différentes que si des précautions sont prises pour assurer la sécurité de ceux qui sont occupés dans les plans inférieurs.
Démolition des constructions de grande hauteur (cheminées, clochers, etc.) :
Lorsque des ouvriers démolisseurs ont à opérer à plus de 10 mètres du sol, sur un mur contre lequel n'existe de plancher que d'un seul côté, il doit être établi sur l'autre face un échafaudage de garantie, un auvent ou un autre dispositif équivalent s'opposant efficacement à toute chute d'ouvrier sur le sol.
Dans le cas d'un mur à démolir d'une hauteur de plus de 6 mètres et ne comportant de plancher d'aucun côté, il devra être établi sur l'une des faces du mur un dispositif de sécurité s'opposant efficacement à toute chute d'ouvrier sur le sol.
Pour la démolition à la main d'une construction isolée et élevée telle que cheminée d'usine ou clocher, on doit établir un échafaudage solide.
Les constructions voisines dont l'équilibre pourrait être compromis devront être préalablement inspectées et consolidées.
Pour le cas des bâtiments spéciaux tels que les hôpitaux des mesures particulières doivent être prises.
Fiche 3 : Les travaux de terrassement
L’exécution des travaux de terrassements que ce soit en tranchée, en excavation, en puits ou en pleine masse peuvent être à l’origine d’accidents très graves.
L’éboulement est l’un des risques majeurs pouvant avoir lieu lors des fouilles en tranchée en causant des accidents par écrasement ou par asphyxie. La poussée des terres ou la surcharge excessive peuvent engendrer ce risque.
Les travaux de terrassement comportent d’autres dangers :
• La chute des terres ou blocs de pierres ;
• La chute dans la tranchée ou l'excavation ;
• Les accidents engendrés par l'emploi d'engins, etc.
Risques Eléments à contrôler et précautions à prendre
Eboulement des parois :
Etude et analyse de la cohésion du terrain naturel pour prendre les précautions nécessaires.
Vérification de l’existence d’anciennes fouilles à proximité des travaux.
Etude de l’hétérogénéité du sol du terrain de fondation.
Soutènement rigide des parois des fouilles susceptibles de subir des poussées de terrain provoquées par les constructions voisines.
Vérification de l’adaptation de talutage ou de blindage pour une éventuelle correction de choix.
Déviation de la circulation et limitation du tonnage et de la vitesse pour diminuer les risques des vibrations dues à la circulation de tous véhicules sur roues et sur rails et engins.
Examen de l’action des équipements mécaniques de l’entreprise ou étrangers (battage de pieux, palplanches, etc.).
Protection des bords des fouilles par plinthes et des talus par feuilles imperméables pour éviter l’action des agents atmosphériques (pluies abondantes, dessèchement, alternance gel-degel...).
Présence des eaux souterraines :
Rabattement adéquat, pompage et/ou blindage étanche de la nappe phréatique et artésienne.
Localiser la province des fuites dans les canalisations.
L’éboulement est l’un des risques majeurs pouvant avoir lieu lors des fouilles en tranchée en causant des accidents par écrasement ou par asphyxie. La poussée des terres ou la surcharge excessive peuvent engendrer ce risque.
Les travaux de terrassement comportent d’autres dangers :
• La chute des terres ou blocs de pierres ;
• La chute dans la tranchée ou l'excavation ;
• Les accidents engendrés par l'emploi d'engins, etc.
Risques Eléments à contrôler et précautions à prendre
Eboulement des parois :
Etude et analyse de la cohésion du terrain naturel pour prendre les précautions nécessaires.
Vérification de l’existence d’anciennes fouilles à proximité des travaux.
Etude de l’hétérogénéité du sol du terrain de fondation.
Soutènement rigide des parois des fouilles susceptibles de subir des poussées de terrain provoquées par les constructions voisines.
Vérification de l’adaptation de talutage ou de blindage pour une éventuelle correction de choix.
Déviation de la circulation et limitation du tonnage et de la vitesse pour diminuer les risques des vibrations dues à la circulation de tous véhicules sur roues et sur rails et engins.
Examen de l’action des équipements mécaniques de l’entreprise ou étrangers (battage de pieux, palplanches, etc.).
Protection des bords des fouilles par plinthes et des talus par feuilles imperméables pour éviter l’action des agents atmosphériques (pluies abondantes, dessèchement, alternance gel-degel...).
Présence des eaux souterraines :
Rabattement adéquat, pompage et/ou blindage étanche de la nappe phréatique et artésienne.
Localiser la province des fuites dans les canalisations.
Présence de canalisations diverses :
Repérage et balisage des réseaux existants avant l’ouverture des fouilles.
Soutènement des canalisations durant les travaux.
Mise en place et respect des repères signalétiques.
Chutes de matériaux dans les fouilles :
Exigence de la présence d’une benne de largeur suffisante au niveau des bords des tranchées.
Protection des bords par des plinthes.
Obligation de stockages adéquats et stables et exigence de leur éloignement du bord des fouilles.
Programmation graduel des approvisionnements.
Organisation des circulations et des déplacements des personnes en prévoyant les moyens de franchissement des fouilles.
Prévision des accès en nombre suffisant et en bon état (échelles) pour éviter les accidents en fond de tranchée.
Chute de matériels ou d’engins à prévoir en optant les moyens d’exécution adaptables
Eviter l’exiguïté et/ou l’encombrement du lieu de travail à côté des fouilles.
Etaiement, blindage et étrésillonnement des fouilles en tranchée de plus de 1,30 m de profondeur et d’une largeur égale ou inférieure au 2/3 de la profondeur.
Maintien et fixation des arbres, blocs de pierres ainsi que matériels ou matériaux et objet de toute nature se trouvant à proximité de l’emplacement ou de fouilles sont entreprises lorsqu’il apparaît que leur équilibre risque d’être compromis lors de l’exécution des travaux le cas échéant les enlever.
Réparation des effets des infiltrations qui pourraient se produire (utilisation des drains ou autres).
Interdiction aux travailleurs l’accès de la zone dans laquelle l’éboulement est appelé à se produire lors de l’exécution des travaux d’abattage en sous cave.
Surveillance des mouvements du sol (par exemple les fissures à la surface du sol).
Surveillance et suivi des mouvements des constructions environnantes par des repères témoins par exemple.
Surveillance des travaux et qualification du personnel :
Les travaux de terrassement dès qu'ils prennent de l'importance ne peuvent être exécutés que sous la conduite d'un chef de chantier expérimenté.
Soutènement des canalisations durant les travaux.
Mise en place et respect des repères signalétiques.
Chutes de matériaux dans les fouilles :
Exigence de la présence d’une benne de largeur suffisante au niveau des bords des tranchées.
Protection des bords par des plinthes.
Obligation de stockages adéquats et stables et exigence de leur éloignement du bord des fouilles.
Programmation graduel des approvisionnements.
Organisation des circulations et des déplacements des personnes en prévoyant les moyens de franchissement des fouilles.
Prévision des accès en nombre suffisant et en bon état (échelles) pour éviter les accidents en fond de tranchée.
Chute de matériels ou d’engins à prévoir en optant les moyens d’exécution adaptables
Eviter l’exiguïté et/ou l’encombrement du lieu de travail à côté des fouilles.
Etaiement, blindage et étrésillonnement des fouilles en tranchée de plus de 1,30 m de profondeur et d’une largeur égale ou inférieure au 2/3 de la profondeur.
Maintien et fixation des arbres, blocs de pierres ainsi que matériels ou matériaux et objet de toute nature se trouvant à proximité de l’emplacement ou de fouilles sont entreprises lorsqu’il apparaît que leur équilibre risque d’être compromis lors de l’exécution des travaux le cas échéant les enlever.
Réparation des effets des infiltrations qui pourraient se produire (utilisation des drains ou autres).
Interdiction aux travailleurs l’accès de la zone dans laquelle l’éboulement est appelé à se produire lors de l’exécution des travaux d’abattage en sous cave.
Surveillance des mouvements du sol (par exemple les fissures à la surface du sol).
Surveillance et suivi des mouvements des constructions environnantes par des repères témoins par exemple.
Surveillance des travaux et qualification du personnel :
Les travaux de terrassement dès qu'ils prennent de l'importance ne peuvent être exécutés que sous la conduite d'un chef de chantier expérimenté.
Dispositions particulières
Les fouilles en excavation ou en tranchée doivent présenter un talus suffisamment incliné, eu égard à la nature des terres pour éviter les éboulements. Si cette condition n'est pas remplie, un talutage ou un boisage convenable doit être réalisé. L'élargissement des fouilles de terre par sapement ou havage des bords est interdit.
Si les terres provenant des déblais, des excavations ou des tranchées sans talus ne peuvent être réparties assez loin, des mesures seront prises pour éviter tout éboulement. En particulier, et sauf dans le cas d'impossibilité, un banquette de 50 cm de largeur au minimum sera toujours aménagée entre le bord de la fouille et la base des terres de déblais
Renforcement des ouvrages se trouvant à proximité : Les travaux de terrassement à exécuter sous ou dans le voisinage des constructions existantes, de voies carrossables ou de voies ferrées ne peuvent être exécutés qu'après que les étaiements nécessaires ont été posés
Reprise des fondations en sous-œuvre ne doit être exécutée que par petites portions et au fur et à mesure que les étaiements mis en place assurent une sécurité suffisante
Ecartement des personnes du périmètre du travail. Le conducteur se tiendra suffisamment éloigné des zones qui manquent de stabilité, pour éviter le risque d'éboulement ou de reversement de l'engin.
Aménagement des passages, dans le cas de tranchées relativement larges, pour le personnel qui est appelé à franchir l'intervalle, en établissant des planches solides. Pour la descente, on utilisera des échelles en bon état, convenablement inclinées et suffisamment longues.
Signalisation du chantier pendant la nuit.
Le casque est nécessaire pour le travail dans les fouilles en raison du risque de chute de pierres.
Fiche 4 : Etaiements et échafaudages
Utilisés couramment pour la construction des immeubles ou pour les travaux de ravalement, ils présentent l'un des principaux risques de chute de grande hauteur dans les professions du bâtiment. Les différentes causes peuvent provenir de plusieurs facteurs :• Défectuosité des matériaux utilisés qui entraîne la rupture d'un élément ;
• Défaut de montage qui entraîne l'écoulement de l'échafaudage ;
• Défaut et absence de protection :
d’absence de garde-corps empêchant la chute vers l'extérieur,
garde-corps fixé à l'extérieur des poteaux, qui cède sous la pression,
absence de plinthe ou de protection intermédiaire qui aurait empêché de glisser sous le garde-corps,
• Mauvaises conditions d'utilisation :
enlèvement d'un élément de l'échafaudage (garde-corps ou plinthe) pour la nécessité du travail et que l'ouvrier néglige de le remettre en place.
surcharge provoquant la rupture du plancher (accumulation de matériaux),
effort anormal (ouvrier qui saute ou qui court sur l'échafaudage),
• Plancher encombré ou glissant.
Phase Eléments à contrôler et précautions à prendre
Conception des échafaudages :
Lors de la conception d’un échafaudage il y a lieu de tenir compte des points ci-après :
Charges à supporter.
Adaptation de l’échafaudage à l’environnement (sols, parois, supports quelconques) auxquels on peut éventuellement l’attacher.
Accès aux plates-formes de travail.
Espace nécessaire à une bonne exécution du travail.
Sécurité des travailleurs et du chantier en général.
Vérification de la résistance aux charges verticales à travers les points suivants :
Les supports verticaux doivent être nombreux et de section suffisante.
Les planchers doivent résister à la flexion entre les différentes traverses qui reportent les charges aux supports verticaux et ne pas présenter de porte-à-faux.
Les jonctions entre supports et éléments de structure horizontaux doivent être solides
Les semelles de répartition au sol doivent transmettre les charges en les répartissant sur une surface suffisante.
Contreventement de l’échafaudage dans les trois plans par des barres de triangulation afin de mieux résister aux efforts horizontaux dus aux assemblages plus ou moins rigides des angles, aux poussées latérales provoquées par les mouvements des utilisateurs, etc.
Ancrages de l’échafaudage dans les ouvrages en construction ou en réfection présentent une résistance suffisante.
Prévision des moyens d’accès sans perturber la stabilité globale telle que des échelles ou des escaliers.
Dans le cas d’utilisation d’échelle pour accéder à un plancher de travail ou de circulation, les montants de l’échelle doivent toucher le niveau de desserte.
L’espace nécessaire pour le travail, les déplacements et les accès doit tenir compte des différentes manipulations des travailleurs et de son corps.
Montage des échafaudages :
Choix et vérification des matériaux adéquats de montage : bois (perches, roudins, planches) acier, (tubes et platelages, etc.)
Choix et vérification de type de construction offrant le plus de sécurité : traditionnelle ou préfabriqué.
Utilisation des échafaudages :
Pour le montage procéder :
A la reconnaissance des lieux :
Sol d’appui (qualité et état)
Hauteur disponible
Présence des lignes électriques
Exposition par rapport au sens du vent
Passage des piétons et des véhicules sur le chantier ou à côté du chantier (Exemple : Sur le trottoir en ville).
Possibilité d’ancrage ou non
Position des accès possibles
A la vérification du matériel livré (matériel complet et en bon état) :
A la vérification du sol des fondations qui doit être ferme.
A la vérification des appuis construits comme les hourdis, briques, agglomérés ou autres qui doivent résister aux efforts transmis par l’échafaudage qui y repose.
Eviter les calages intermédiaires.
Vérifier que les semelles de répartition en bois, en acier ou en béton sont ancrées au sol.
Vérifier les nœuds et les liaisons entre les éléments de l’échafaudage.
Vérifier que la stabilité latérale et en plan de la construction de l’échafaudage se fait en même temps que son montage.
Vérifier que les éléments successifs des aires de travail et des gardes corps sont en même temps que les montages afin d’assurer la sécurité de monteur
Vérifier que les travailleurs occupés aux opérations de montage et de démontage des échafaudages œuvrent sur des planchers protégés.
Vérifier les épaisseurs des platelages ou planchers qui doivent être d’au moins 30 mm les pour planchers sont constitués de bassines ou poutres jointives ou en pièces.
Vérifier que les planchers sont posés sans porte-à-faux.
Vérifier que les gardes corps sont constitués de montantes choisis et disposées de façon à assurer la sécurité sur les quatre côtés.
Exiger un dispositif spécial du côté du travail.
Vérifier que l’espace séparant le platelage de l’ouvrage est inférieur à 20 cm valeur limite si non exiger un garde-corps côté travail.
Exiger pour l’accès à l’échafaudage des échelles obliques ou verticales bien stabilisées.
Vérifier que le passage situé entre l’accès et la plate-forme du travail est bien protégé par des gardes corps, plinthes et portillons.
Interdire le passage d’un niveau à un autre d’un échafaudage en grimpant ou en glissant sur les éléments de son ossature.
Vérifier que les protections sont assurées pendant le travail et que le côté travail est protégé à l’aide d’un dispositif spécifique.
Assurer les mesures de sécurité par des filets, des stop-chutes, etc. en cas d’enlèvement momentané d’un dispositif de sécurité
Eviter les surcharges des plates-formes. Les déchets doivent être évacués au plus vite.
Eviter les chocs lors de la dépose des matériaux.
Eviter les sauts sur le plancher de l’échafaudage car l’application d’une charge dynamique augmente les risques de rupture et/ou de basculement.
Assurer le nettoyage des plates-formes après le travail de tout déchet et boue éventuels.
Vérifier et entretenir l’échafaudage après chaque utilisation et après chaque incident.
Avant leur mise ou remise en service.
Au moins une fois par semaine.
Après toute interruption prolongée des travaux.
Chaque fois que leur stabilité ou leur résistance a pu être compromise.
Surveiller la qualité des montants des assemblages, des gardes corps, des accès, etc..
Rejeter les éléments rouillés, le bois pourri ou en mauvais état les éléments tordus ou déformés, etc..
Echafaudage de service :
Exiger une note de calcul pour l’échafaudage de pied à utiliser sur le chantier pour une construction donnée. Cette étude doit porter sur la stabilité de l’échafaudage et doit préciser entre autre :
La largeur du plancher
Le nombre de niveau à équiper en permanence de plate-forme de travail.
Vérifier la hauteur libre pour les préposes qui ne devra pas être inférieure à 1,80 m.
Utiliser l’échafaudage avec prudence en cas d’irrégularité des façades et parois.
Préciser les endroits d’ancrage de l’échafaudage afin de le rendre solidaire à la construction.
Si des travaux sont à réaliser à proximité des lignes électriques, celles-ci doivent être mises hors de portée des travailleurs en réalisant les protections nécessaires : éloignement, isolement, etc..
Vérifier la résistance des appuis (nature des sols, appuis sur dalles...).
Vérifier la position des appuis (zones résistante du sol présence des caniveaux et égouts, passage obligé sous les échafaudages : modifier dans certains cas les emplacements autorisés...).
Assurer des mesures de renforcement en cas d’enlèvement d’un élément de l’échafaudage ou en cas où il s’avère impossible d’en installer un.
Compenser les suppressions d’ancrage.
Eviter les rehaussements bricolés des hauteurs et des aires de travail.
Assurer des accès permanents réglementaires et correctement disposés, tant au départ du niveau inférieur que du bâtiment.
Assurer des aires de circulation entre les aires de travail.
Echafaudage sur tréteau :
Vérifier que le plancher supporté par les tréteaux est de largeur 1 à 2 m et permet une hauteur de travail variant de 0,80 à 1,80 m.
Vérifier platelage qui doit être constitué de planches d’au moins 3 cm d’épaisseur et de largeur 18 à 20 cm ou des madriers de 6,3 cm su 15 à 17,5 cm de large en sapin rouge.
Assurer les protections nécessaires : garde-corps, lisses supérieurs et intermédiaire et plinthes.
Ainsi pour former un ensemble rigide et stable les points suivants sont à observer :
Les pieds du tréteau doivent avoir des empattements adaptés à la hauteur maximale utilisable et être soigneusement étrésillonnés.
Les surfaces d’appuis doivent présenter un bon contact avec le sol sans risque de déséquilibre.
Le placement des tréteaux sur des briques, hourdis, agglomérés ou moellon ou autre pour en augmenter la hauteur du travail est strictement interdit. Il est la cause de nombreux accidents.
La base d’appui du tréteau métallique doit être constituée d’une plaque sans angles vifs solidaires des pieds et comportant des trous de manière à en permettre la fixation éventuelle sur le sol.
Observer les principaux risques suivants encourus sur les plates-formes de travail lors de l’exécution des travaux.
Les basculements et les effondrements de la plates-formes de travail causés par l’instabilité et l’insuffisance de résistance des tréteaux et par le déplacement et le glissement des planchers.
Les chutes des personnes par manque de protections nécessaires.
Les chutes de matériaux dues au renversement ou à l’effondrement de l’ensemble ou à l’absence de protections nécessaires.
Effectuer éventuellement les essais nécessaires relatifs aux limites minimales de stabilité et de résistance des tréteaux à savoir :
Contrôle de la stabilité
Contrôle de la résistance de la plate-forme.
Echafaudages roulants métalliques préfabriqués :
Eviter les tubes métalliques utilisés pour autres usagers ou affaiblis par la corrosion.
Eviter l’assemblage des éléments de modèles différents.
L’échafaudage roulant de hauteur supérieure à 2,20 m doit être choisi conforme aux normes en vigueur
Le personnel chargé du montage et de démontage doit être équipé.
D’un casque avec jugulaire.
D’un dispositif individuel de protection contre les chutes composé d’un harnais et d’un dispositif anti-chute.
Vérifier que les échafaudages roulants sont calés et fixés pendant leur utilisation de manière à ne pouvoir ni se déplacer ni basculer.
Vérifier aussi qu’ils sont munis d’un dispositif capable d’empêcher leur reversement.
Vérifier que les roulettes sont solidaires aux échafaudages par construction.
Echafaudages volants :
Vérifier longueur qui ne doit pas dépasser 5 mètres.
Les planches basting sur mandrins constituant le plancher doivent être placées les unes contre les autres sans intervalles.
Les longerons supportant le plancher doivent être d’une seule et reposeront sur des étriers métalliques espaces de 3,50 mètres au maximum.
Les porte-à-faux au-delà des étriers ne doit en aucun cas dépasser 50 cm.
Les échafaudages volants doivent être munis de protections nécessaires : garde-corps, plinthes, lisses, etc.
Vérifier le niveau de l’échafaudage volant en position de travail qui doit être sensiblement horizontal.
Vérifier l’adaptabilité des suspentes, cordages, câbles ou chaînages aux étriers.
Vérifier les points d’amarrage des suspentes.
Vérifier les organes de sécurité au niveau des treuils de manœuvre (frein automatique, moufles...).
Fiche 5 : Prévention des chutes de hauteur
Elles représentent le risque principal dans les professions du bâtiment. C'est le point sur lequel doit se porter en priorité la prévention. Les chutes peuvent être provoquée par :
• L'utilisation des échelles
• Utilisation des plates-formes
• Travaux sur les planchers supérieurs ou les toitures
• Ouvertures dans les planchers
• Ouvertures latérales.
Le but recherché est d’assurer la protection individuelle et collective contre les chutes de hauteur d’une part, et les éviter ou d’en atténuer les conséquences d’autre part. Le recours éventuel à une protection individuelle pourra être envisagé.
Codes Eléments à contrôler et précautions à prendre
Dispositifs de protection empêchant les chutes de hauteur :
Exigence de la mise en place de garde-corps en bois ou métallique avec lisses intermédiaires et plinthes joignant le sol de 15 cm d’épaisseur. La lisse supérieure sera placée à 1 mètre du plancher d’appui.
Contrôle de la qualité du métal destiné aux gardes corps.
Exigence d’une protection en tête de coffrage. Cette méthode de travail est utilisée lorsque la distance entre les planchers des divers niveaux y compris le sol reste chaque fois inférieure à 3 m. Cette protection doit suivre l’état d’avancement des travaux et permettre au plancher inférieur de jouer le rôle d’une surface de recueil en cas de chute.
Exigence de la mise en place des barrières et écrans verticaux. Solution efficace pour la protection en bordure des vides au niveau de l’aire de travail supérieure pendant la construction.
Exigence de la mise en place d’échafaudage plaqué pour les chutes de grande hauteur. Il consiste à fixer la construction depuis les niveaux inférieurs les montants d’échafaudage qui dépassent le dernier niveau. Ceci permet d’installer des barrières à partir du dernier niveau protégé et avant même de commencer le travail de coffrage de la dalle supérieure ou des poteaux.
Vérification de l’échafaudage plaqué est muni d’un dispositif auto-serreur coulissant qui peut se déplacer vers le haut et se bloquer lui-même dés qu’il lâche.
Vérification de la possibilité de l’écartement de la barrière de la façade moyennant des fixations appropriées pour éviter des gênes aux travaux de coffrage.
Des écrans verticaux des montants en tubes métalliques doivent être prévus et disposés à faible distance des murs afin d’assurer leur support et celui des gardes corps à tout niveau désiré.
Vérification de l’ancrage dans la maçonnerie de ces montants. L’ancrage doit se faire au moyen d’étriers.
La largeur du plancher
Le nombre de niveau à équiper en permanence de plate-forme de travail.
Vérifier la hauteur libre pour les préposes qui ne devra pas être inférieure à 1,80 m.
Utiliser l’échafaudage avec prudence en cas d’irrégularité des façades et parois.
Préciser les endroits d’ancrage de l’échafaudage afin de le rendre solidaire à la construction.
Si des travaux sont à réaliser à proximité des lignes électriques, celles-ci doivent être mises hors de portée des travailleurs en réalisant les protections nécessaires : éloignement, isolement, etc..
Vérifier la résistance des appuis (nature des sols, appuis sur dalles...).
Vérifier la position des appuis (zones résistante du sol présence des caniveaux et égouts, passage obligé sous les échafaudages : modifier dans certains cas les emplacements autorisés...).
Assurer des mesures de renforcement en cas d’enlèvement d’un élément de l’échafaudage ou en cas où il s’avère impossible d’en installer un.
Compenser les suppressions d’ancrage.
Eviter les rehaussements bricolés des hauteurs et des aires de travail.
Assurer des accès permanents réglementaires et correctement disposés, tant au départ du niveau inférieur que du bâtiment.
Assurer des aires de circulation entre les aires de travail.
Echafaudage sur tréteau :
Vérifier que le plancher supporté par les tréteaux est de largeur 1 à 2 m et permet une hauteur de travail variant de 0,80 à 1,80 m.
Vérifier platelage qui doit être constitué de planches d’au moins 3 cm d’épaisseur et de largeur 18 à 20 cm ou des madriers de 6,3 cm su 15 à 17,5 cm de large en sapin rouge.
Assurer les protections nécessaires : garde-corps, lisses supérieurs et intermédiaire et plinthes.
Ainsi pour former un ensemble rigide et stable les points suivants sont à observer :
Les pieds du tréteau doivent avoir des empattements adaptés à la hauteur maximale utilisable et être soigneusement étrésillonnés.
Les surfaces d’appuis doivent présenter un bon contact avec le sol sans risque de déséquilibre.
Le placement des tréteaux sur des briques, hourdis, agglomérés ou moellon ou autre pour en augmenter la hauteur du travail est strictement interdit. Il est la cause de nombreux accidents.
La base d’appui du tréteau métallique doit être constituée d’une plaque sans angles vifs solidaires des pieds et comportant des trous de manière à en permettre la fixation éventuelle sur le sol.
Observer les principaux risques suivants encourus sur les plates-formes de travail lors de l’exécution des travaux.
Les basculements et les effondrements de la plates-formes de travail causés par l’instabilité et l’insuffisance de résistance des tréteaux et par le déplacement et le glissement des planchers.
Les chutes des personnes par manque de protections nécessaires.
Les chutes de matériaux dues au renversement ou à l’effondrement de l’ensemble ou à l’absence de protections nécessaires.
Effectuer éventuellement les essais nécessaires relatifs aux limites minimales de stabilité et de résistance des tréteaux à savoir :
Contrôle de la stabilité
Contrôle de la résistance de la plate-forme.
Echafaudages roulants métalliques préfabriqués :
Eviter les tubes métalliques utilisés pour autres usagers ou affaiblis par la corrosion.
Eviter l’assemblage des éléments de modèles différents.
L’échafaudage roulant de hauteur supérieure à 2,20 m doit être choisi conforme aux normes en vigueur
Le personnel chargé du montage et de démontage doit être équipé.
D’un casque avec jugulaire.
D’un dispositif individuel de protection contre les chutes composé d’un harnais et d’un dispositif anti-chute.
Vérifier que les échafaudages roulants sont calés et fixés pendant leur utilisation de manière à ne pouvoir ni se déplacer ni basculer.
Vérifier aussi qu’ils sont munis d’un dispositif capable d’empêcher leur reversement.
Vérifier que les roulettes sont solidaires aux échafaudages par construction.
Echafaudages volants :
Vérifier longueur qui ne doit pas dépasser 5 mètres.
Les planches basting sur mandrins constituant le plancher doivent être placées les unes contre les autres sans intervalles.
Les longerons supportant le plancher doivent être d’une seule et reposeront sur des étriers métalliques espaces de 3,50 mètres au maximum.
Les porte-à-faux au-delà des étriers ne doit en aucun cas dépasser 50 cm.
Les échafaudages volants doivent être munis de protections nécessaires : garde-corps, plinthes, lisses, etc.
Vérifier le niveau de l’échafaudage volant en position de travail qui doit être sensiblement horizontal.
Vérifier l’adaptabilité des suspentes, cordages, câbles ou chaînages aux étriers.
Vérifier les points d’amarrage des suspentes.
Vérifier les organes de sécurité au niveau des treuils de manœuvre (frein automatique, moufles...).
Fiche 5 : Prévention des chutes de hauteur
Elles représentent le risque principal dans les professions du bâtiment. C'est le point sur lequel doit se porter en priorité la prévention. Les chutes peuvent être provoquée par :
• L'utilisation des échelles
• Utilisation des plates-formes
• Travaux sur les planchers supérieurs ou les toitures
• Ouvertures dans les planchers
• Ouvertures latérales.
Le but recherché est d’assurer la protection individuelle et collective contre les chutes de hauteur d’une part, et les éviter ou d’en atténuer les conséquences d’autre part. Le recours éventuel à une protection individuelle pourra être envisagé.
Codes Eléments à contrôler et précautions à prendre
Dispositifs de protection empêchant les chutes de hauteur :
Exigence de la mise en place de garde-corps en bois ou métallique avec lisses intermédiaires et plinthes joignant le sol de 15 cm d’épaisseur. La lisse supérieure sera placée à 1 mètre du plancher d’appui.
Contrôle de la qualité du métal destiné aux gardes corps.
Exigence d’une protection en tête de coffrage. Cette méthode de travail est utilisée lorsque la distance entre les planchers des divers niveaux y compris le sol reste chaque fois inférieure à 3 m. Cette protection doit suivre l’état d’avancement des travaux et permettre au plancher inférieur de jouer le rôle d’une surface de recueil en cas de chute.
Exigence de la mise en place des barrières et écrans verticaux. Solution efficace pour la protection en bordure des vides au niveau de l’aire de travail supérieure pendant la construction.
Exigence de la mise en place d’échafaudage plaqué pour les chutes de grande hauteur. Il consiste à fixer la construction depuis les niveaux inférieurs les montants d’échafaudage qui dépassent le dernier niveau. Ceci permet d’installer des barrières à partir du dernier niveau protégé et avant même de commencer le travail de coffrage de la dalle supérieure ou des poteaux.
Vérification de l’échafaudage plaqué est muni d’un dispositif auto-serreur coulissant qui peut se déplacer vers le haut et se bloquer lui-même dés qu’il lâche.
Vérification de la possibilité de l’écartement de la barrière de la façade moyennant des fixations appropriées pour éviter des gênes aux travaux de coffrage.
Des écrans verticaux des montants en tubes métalliques doivent être prévus et disposés à faible distance des murs afin d’assurer leur support et celui des gardes corps à tout niveau désiré.
Vérification de l’ancrage dans la maçonnerie de ces montants. L’ancrage doit se faire au moyen d’étriers.
Dispositifs destinés à limiter les conséquences de la chute :
Les surfaces de recueil doivent être capables d’arrêter une personne avant qu’elle ne soit tombée (surface de recueil ou ouverts, surface de recueil souple ou filets…) Vérification de la largeur de ces surfaces qui doit être déterminer en fonction de la hauteur de chute et de la vitesse horizontale dont peut être animée la victime au moment de la chute.
Contrôle de la fixation des crochets soutenant l’écran au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Vérification de la tension des filets et procéder à leur entretien et nettoyage au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Vérification du serrage des vernies
Vérification du système de verrouillage.
Les surfaces sur lesquelles pourront reposer le dessus des filets ne doivent pas être dures.
Mesures de protection collective à l’intérieur du bâtiment :
La protection des ouvertures dans les planchers doit être assurer au moyen de : Garde-corps et plinthes
Plancher jointif
Filet fixé à des crochets et scelles au moment de bétonnage en bordure du plancher
Protection des baies et cages d’ascenseur au moyen :
De panneaux pleins ou grillages
Garde-corps et plinthes
Protection des cages d’escaliers à l’aide de montants verticaux en bois sur lesquels seront fixés des gardes corps et plinthes.
Protection des passerelles.
Délimitation et signalisation des parties dangereuses de la construction afin de les rendre inaccessibles.
Protection individuelle :
Prévision de harnais avec longe et amortisseur de chute pour le travail sur échafaudage au-delà de 2 mètres ou que la hauteur de chute jusqu’au plancher de recueil est de 3 mètres au plus. En outre pour limiter la chute, les dispositions suivantes doivent être prises : 0,60 m si la longe est une chaînette
1,00 m si elle est en chanvre.
1,50 m si elle est en fibre synthétique
Prévision des ceintures de sécurité qui doivent être pour des raisons de sécurité complétées par un baudrier avec bretelles et points hauts d’accrochage.
Prévision de ceintures de sécurité simples pour tous les travaux nécessitant des déplacements.
Fiches 6 : Appareils de levage et de manutention
L'utilisation des appareils de levage et de manutention est génératrice d'un grand nombre d'accidents. Ceux-ci sont d'autant plus graves que les appareils sont plus puissants et qu'ils déplacent de plus lourdes charges, et ce à une grande hauteur.
Le danger des appareils de levage et de manutention justifient des mesures particulières de prévention qui font l'objet d'une réglementation spéciale. Les principaux risques d'accidents sont imputables aux :
• Matériels inadaptés ou ayant une puissance trop faible pour les charges à soulever ou le travail à accomplir ;
• Mauvaises conditions d'installation ;
• Equipement incomplet ou défectueux ;
• Accessoires : organes, câbles, chaînes, … en mauvais état et/ou mal entretenu
• Charges excessives, supérieures aux charges admissibles.
• Mauvaises conduites des appareils : conduite par à coups, balancement de la charge, descente trop rapide de charge, etc.
Codes Points à contrôler
Appareils de levage mus mécaniquement :
Contrôle de la résistance de la surface d’appui. Contrôle et vérification de la stabilité des appareils de levage même en dehors du service. Cette stabilité devra être assurée constamment par des lests, haubans, vérins scellements, amarres ou tout autre dispositif ou moyen approprié.
Contrôle et vérification, à tout moment, de l’horizontalité des voies de roulement sur lesquelles circulent les grues. Elles doivent être nivelées et calées.
Indication des limites d’emploi de tout appareil de levage mus mécaniquement compte tenu de l’importance du contrepoids de la flèche de la charge levée en fonction de la portée et de la vitesse du vent compatible avec la stabilité.
Prévision des dispositifs capables d’atténuer efficacement les chocs soit en fin de course soit en cas de rencontre avec un autre appareil circulant sur la même voie.
Le prolongement des voies au-delà des butoirs d’une longueur suffisante doit être prévu pour assurer une répartition admissible du poids des appareils sur le sol quand ces appareils viennent toucher les butoirs (L doit être supérieure à 1,00 m).
Des chasses pierres pour les grues à trous doivent être prévu
Des moyens de calage d’amarrage ou de freinage pour l’immobilisation des appareils de levage à l’arrêt doivent être prévu.
Interdiction du déplacement des grues sous l’action du vent.
Un espace libre d’au moins 60 cm entre les obstacles fixes et les parties les plus saillantes des appareils doit être prévu.
Interdiction au personnel de pénétrer dans les zones dangereuses à proximité des appareils de levage.
L’organe de commande de tout treuil ou palan doit être muni d’un dispositif de verrouillage approprié.
Les tambours des treuils utilisés pour l’enroulement des câbles ou des cordages ainsi que les gorges des poulies de mouflage ou de guidage doivent présenter des surfaces lisses. Leurs diamètres doivent être égal au moins à 20 fois le diamètre du câble.
Les poulies de levage doivent être munies d’un dispositif empêchant le câble de sortir de la gorge.
Les bennes basculantes doivent être munies d’un dispositif de verrouillage s’opposant efficacement au basculement accidentel.
Le chariot de guidage d’un monte-charge doit être muni d’un dispositif parachute capable d’arrêter en de rupture de câble de levage la chute du plateau.
Eviter à ce que la charge transportée ne déborde pas du plateau. Les brouettes ou wagonnets se trouvant sur le poteau doivent être soigneusement immobilisées.
Pour les recettes éviter à ce que les ouvriers se penchent au-dessus de vide ou de monter sur le plateau
Pour un dispositif approprié empêchant le plateau de tourner librement lors des opérations de chargement ou de déchargement.
Le chef de manœuvre doit être aidé, le cas échéant, par un ou plusieurs travailleurs postés de manière à pouvoir suivre des yeux, les éléments mobiles pendant leur déplacement qui doit diriger le conducteur de l’appareil et avertir les personnes qui peuvent survenir sur la zone à l’aide de signaux conventionnels.
Des mesures efficaces pour empêcher la chute ou l’accrochage des matériaux soulevés doivent être prises.
Les matériaux dépassant le bord de la benne doivent être attachés au câble.
Les charges telles que planchers poutrelles et poutres sont à guider à distance pendant leur déplacement. En outre ces matériaux doivent être solidement amarrés afin d’éviter tout glissement.
Un toit sûreté d’une résistance suffisante pour la protection des conducteurs et les personnes préposées à la manœuvre des appareils de levage contre les chutes de menus matériaux doit être prévu.
Les personnes préposées à la manœuvre des appareils de levage doivent être protégées contre les chutes de menus matériaux, outils ou de tous autres objets similaires par un toit de sûreté. Ce toit d’une résistance suffisante ne doit gêner la surveillance des manœuvres de la charge.
La protection des personnes préposées à la manœuvre des poulies de levage peut être assurée au moyen d’un casque lorsque l’établissement d’un toit de sûreté est impossible.
Interdiction de suspendre des charges au crochet lorsque l’appareil est à l’arrêt
L’espace libre entre les éléments mobiles des appareils et le dernier plancher doit être de deux mètres au minimum. Si la charge passe à moins de 2,00 mètres un préposé doit être désigné pour signaler l’approche de la charge.
Les personnes affectées doivent être expérimentées et aptes à la conduite et aux manœuvres des appareils de levage.
Pour le transport ou l’élévation du personnel il est interdit d’utiliser des appareils de levage non conçus pour ce travail.
Interdiction de transporter ou de monter plus de deux personnes à la fois.
Contrôle et vérification de la charge maximale admise compte tenu du poids de la nacelle, de la benne, etc. Celle-ci doit être réduite de 50 % pour les appareils fixes et de 60 % pour les appareils mobiles.
La portion de l’espace dans lequel se déplace la nacelle, la benne ou un dispositif similaire utilisé doit être exempte de tout obstacle.
Interdiction des mouvements giratoires et des oscillations dangereux des parties mobiles et amovibles.
Interdiction de la descente des charges sous le seul contrôle des freins.
Les appareils utilisés doivent comporter :
Un frein agissant directement sur le tombeur d’enroulement du câble dés que cesse l’intervention de machiniste ou l’alimentation en électricité.
Un système d’inversion de marche sans point mort intermédiaire.
Un limiteur de vitesse.
Un limiteur de fin de course haute du crochet
Prendre les précautions suivantes :
Le montage est à effectuer par des monteurs spécialisés.
Les soudures et rivets seront vérifiés avec attention.
Le lest de contre-flèche doit être constitué par un ou plusieurs éléments de béton armé solidement amarrés si non il sera placé dans un coffre métallique spécial dont le couvercle doit comporter un verrouillage.
Respect avec exactitude des indications du constructeur (poids volume et position du lest lors du montage et lors de l’utilisation de la grue).
L’ancrage de l’appareil à un bâtiment et amarrage au sol doit être assuré afin de lui permettre de mieux résister à un vent de tempête.
Procéder au haubanage nécessaire pour mieux d’augmenter la hauteur.
Prévoir une bonne installation électrique bien protégée.
Contrôle et vérification de la mise à la terre des appareils.
Contrôle et vérification des organes de sécurité suivants :
Limiteur de course de levage.
Limiteur du mouvement de translation.
Limiteur de course du chariot
Limiteur de charge maximale.
Avertisseur de vitesse limite de vent (anémomètre)
Galets de roulement munis de gardes roues et des chasses pierres.
Crochet de levage du type sécurité.
Contrôle et vérification obligatoires des appareils de levage qui consiste à les examiner, les vérifier et les essayer par des organismes agrées.
Une maintenance périodique selon les règlements et normes en vigueur doit être assurée.
Appareil de levage mus à la main :
Les moines suivants sont à vérifier : Résistance dans toutes leurs parties constituantes.
Résistance des supports et ancrages aux contentes d’usage
Les treuils doivent être munis de dispositifs de sécurité permettant leur immobilisation immédiate et s’opposant à un retour de manivelle ou au déplacement intempestif de l’organe de commande.
Même respect des règles relatives aux recettes qu’appareils mus mécaniquement
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