Les secrets du dessinateur AutoCAD - الهندسة المدنية

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jeudi 23 février 2017

Les secrets du dessinateur AutoCAD

Les secrets du dessinateur
AutoCAD



Avant-propos

Utilisateur depuis plus de dix ans du logiciel AutoCAD, je lis régulièrement la presse
spécialisée et les livres traitant du sujet, version après version. Deux constatations s’imposent.
D’abord, de nouvelles versions du logiciel arrivent sans cesse sur le marché sans qu’elles
présentent pour autant des innovations réellement utiles dans le quotidien du dessinateur.
Comme tous les produits informatiques, il y a parfois un effet de surenchère, de
course à la nouveauté, sans qu’on ait le recul nécessaire pour pouvoir faire la distinction
entre la part de progrès indiscutable et les effets un peu « gadget » dont la finalité
est essentiellement, osons le mot, « commerciale ».
Ensuite, je dois dire que je suis déçu par le niveau des ouvrages qui sont proposés. On
trouve de volumineux livres dont le contenu n’est ni plus ni moins qu’une mise en
forme de l’aide du logiciel : des suites de procédures informatiques à exécuter, expliquées
avec des images de capture d’écran où l’on voit des boîtes de dialogue saturées
d’informations. Aucun ouvrage ne traite de l’esprit du logiciel, de sa « philosophie »,
des notions et concepts fondamentaux qu’il faut comprendre pour l’aborder au mieux.
C’est le chemin que je prends afin d’expliquer ce logiciel lors des formations que
j’anime ; libre ensuite à l’utilisateur d’approfondir par lui-même des aspects de pure
procédure informatique.
Et c’est ici que je veux vous dévoiler une partie de mes secrets concernant cette fabuleuse
machine à dessiner. Le but est de développer curiosité et autonomie avec le logiciel,
quelle que soit la version utilisée. C’est la part intemporelle du logiciel et du DAO (dessin
assisté par ordinateur) en général. Si, finalement, l’utilisateur arrive à considérer
son travail comme un plaisir et non comme une charge, une grande partie du chemin
sera accompli.
Pour cela, il s’agit de comprendre une logique de fonctionnement et de développer un
esprit critique vis-à-vis d’un outil dont la finalité reste de pouvoir dessiner des constructions
géométriques simples ou complexes, des plans, des coupes ; de les habiller de
texte, de prendre les bonnes cotes et enfin de diffuser et d’imprimer à l’échelle souhaitée, avec les épaisseurs de plumes, en respectant un cahier des charges graphique, précis
et codifié.
Bref, ce que le dessinateur technique fait depuis toujours. Seule la méthode change !
L’accent est mis sur la migration du dessin traditionnel « à la main » vers l’ordinateur.
Ce que ce livre vous apportera et ce qu’il ne vous apportera pas
Il vous apportera des idées et des concepts auxquels vous n’auriez peut-être jamais
pensé et qui pourront vous servir, que vous soyez utilisateur novice ou expérimenté.
Par contre, il n’a pas pour intention de se substituer à une formation, ni d’être un
manuel classique d’apprentissage du logiciel. Pour cela, il existe de nombreux ouvrages
très complets, auxquels je ferai parfois référence, et une aide en ligne claire et didactique.
Il vous donnera des clés de compréhension sur le DAO et sa culture.
Enfin, ce livre sera précieux pour tous ceux qui ne désirent pas se lancer dans une longue
formation au logiciel ni faire, a priori, du DAO leur occupation exclusive, mais
qui souhaitent acquérir rapidement des notions et appréhender les fonctions principales
du logiciel, et cela quelle que soit la version d’AutoCAD utilisée.

Comment bien utiliser ce livre

On peut faire un parallèle entre l’apprentissage des langues étrangères et celui du dessin
assisté par ordinateur. De même que l’enseignement des langues étrangères est très
académique en France, axé sur la grammaire et sur le « par coeur », les méthodes utilisées
pour transmettre le savoir de dessinateur s’appuient sur la « grammaire » d’Auto-
CAD. J’aimerais proposer une méthode plus intuitive, de type Assimil, fondée sur
l’imprégnation. En effet, les résultats sont là : en France, après des années d’enseignement
de l’anglais, nos jeunes se révèlent de piètres orateurs dans la langue de Shakespeare,
même s’ils ont une connaissance théorique excellente de sa grammaire. C’est la
même chose avec AutoCAD. On voit d’ailleurs le retard pris par les agences d’architecture
françaises au début de l’arrivée des outils informatiques, par rapport aux États-
Unis.
Pour les personnes qui tentent de se former, en autodidactes, à l’aide des manuels et
des ouvrages informatiques traitant d’AutoCAD, les résultats parlent d’eux-mêmes :
bien peu deviennent réellement opérationnels après leur lecture et doivent solliciter
des organismes de formation en complément. Les centaines de pages de procédure,
variantes et sous-variantes, sont tellement indigestes que, si les gens acquièrent une
bonne connaissance de la grammaire d’AutoCAD, ils ne deviennent pas opérationnels
en bureaux d’études ou agence d’architecture. En ce sens, la situation est la même que

 celle des jeunes Français, très bons dans le maniement de la grammaire anglaise, mais
malheureusement moins à l’aise lorsqu’ils doivent se confronter à des cas concrets et
pratiques de l’utilisation de la langue étrangère. Comprendre et se faire comprendre :
n’est-ce pas l’essentiel d’une langue, avant sa pureté grammaticale ? AutoCAD est un
logiciel de production : il faut produire des dessins corrects et rapidement dans le cadre
d’une chaîne de construction souvent tendue pour des raisons d’efficience économique
et de productivité. Or, les jeunes dessinateurs et architectes, très forts dans la grammaire
du logiciel, sont souvent dépassés lorsqu’il s’agit de produire avec AutoCAD. Il
y a bien là un problème de méthode d’enseignement.
Par pragmatisme, je propose de moins mettre l’accent sur cet aspect grammatical d’AutoCAD
et sur la pureté de sa grammaire, quitte à faire quelques maladresses, mais de
renforcer l’aspect pratique, et même… ludique (car l’apprentissage est toujours plus
efficace quand il se fait avec plaisir et non comme une contrainte). La méthode proposée
ici se démarque des autres méthodes plus conventionnelles ; elle se veut plus intuitive,
et elle met en avant la mise en oeuvre immédiate des savoirs acquis, à travers de
nombreux exercices d’application, basés sur des cas d’école (téléchargeables sur le site
www.pearson.fr, à la page dédiée à cet ouvrage) ou d’après des projets réels issus de
ma pratique professionnelle (dans ce dernier cas, les fichiers ne peuvent être fournis,
mais la démarche proposée pourra aisément être adaptée à vos propres projets). Progressivement,
j’introduirai des notions informatiques (la structure du langage Auto-
CAD), mais sans liste exhaustive et indigeste de tous les menus, commandes et
sous-commandes dont regorge AutoCAD.
Votre autoformation vous conduira dans un premier temps à essayer de reproduire les
exercices et de comprendre les manipulations. Dans un second temps, vous essaierez
bien sûr de créer vos propres dessins et d’élaborer votre propre « langage » de dessinateur.










http://adf.ly/1kMwkN

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